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La « mam », la madre, la mother, la « mum » est un des personnages types les plus récurrents des séries télé. Même si on peut largement affirmer que les 3/4 sont ancrées dans des clichés d’amour maternel dégoulinants de bons sentiments et souvent peu crédibles. Pourtant dans ce marasme maternel, certaines « Mom’ » sortent des sentiers battus et font désormais partie de la culture télévisuelle. Toutes des mamans mythiques donc. En plus de la vôtre évidemment.
- Ruth Fisher – « Six feet under »
Femme de croquemort et surtout mère de famille, on la découvre dès la première scène dans une crise de nerfs proche de l’hystérie suite à l’annonce de la mort de son mari. C’est une sorte de libération pour ce personnage qui va finalement se découvrir elle même au fur et à mesure des saisons et apprendre à débloquer ses émotions cachées derrière sa carapace stricte et sévère. Une interprétation géniale (comme la série) de Frances Conroy qui lui valut un Golden Globes de la meilleure actrice. - Samantha Stevens – « Ma sorcière bien aimée »
La belle Elizabeth Montgomery qui incarne une jeune sorcière qui décide d’épouser un commun mortel, au grand-damne de sa mère. Elle y endosse donc le rôle de la parfaite femme au foyer des années 60 avec tous les problèmes classiques pour s’occuper de la maison et de son mari. Tout en gardant la possibilité de faire tout le ménage, le linge et la cuisine en ne bougeant que le nez, ce qui n’en fait pas non plus la ménagère de 50 ans typique. Une autre version de Mad Men, plus light. - Nancy Botwin – « Weeds »
On peut lui attribuer sans se tromper le prix de la mère la plus déjantée de la TV. Ainsi que les catégories « irresponsable notoire », « dealeuse accomplie » et « manipulatrice d’hommes éperdues », Nancy Botwin remporte haut la main la première marche. Pourtant elle s’efforce à corriger ses erreurs et même si elle s’y met trop tard, il est très difficile de détester la jolie Nancy et son éternel smothie/café/chai pas quoi. Une MILF comme on n’en fait plus. - Tara Gregson – « United States of Tara »
Difficile de passer à côté de Toni « Tara » Colette, la mère de famille qui compte à elle seule au moins 4 personnalités différentes,en passant par l’adolescente insupportable, le vétéran du Vietnam ou encore la maniaco-perfect housewife. Quand elle réussit à redevenir elle-même, on pourrait presque dire qu’elle devient une mère plutôt normale qui doit simplement gérer l’adolescence de ses deux enfants. Le reste du temps, elle méritait bien sa série. - Lynette Scavo – « Desperate Housewives »
S’il ne fallait en retenir qu’une seule parmi les desperate, ce serait elle. Ancienne femme d’affaires impitoyable, elle quitte tout pour s’occuper de ses enfants, toujours plus nombreux. La femme forte et têtue par excellence qui gère la famille à bout de bras, combat son cancer, supporte les caprices de son mari et de ses enfants, s’occupe de ses voisines désespérées, renoue avec sa mère alcoolique et prend le temps de se remettre en question et se considère comme une mère horrible. Bref, une sorte de WonderHousewife… - Angela Bower – « Madame est Servie »
La riche femme d’affaires coiffée façon « lionne » trop occupée pour gérer sa mère croqueuse d’hommes et son fils un peu trop protégé. Elle aura la bonne idée d’embaucher Tony Micelli qui débarque avec sa fille (Alyssa Milano la bombasse). Bonne idée parce que sinon il n’y aurait pas eu de série, c’est vrai. Le choc des cultures à la maison c’est toujours plus sympa quand s’est joué par la belle Judith Light. (Ok on était jeune, et on était déjà en pyjama quand on regardait la série à 20h00, forcément, ça marque). - Marge Simpson – « Les Simpsons »
Femme au foyer/ mère attentionnée et patiente, elle est surtout connue pour sa voix cassée et sa coiffure « Tour de Pise ». 24 saisons dans la série sans prendre une ride, 24 saisons à voir son mari boire de la Duff après avoir étranglé son fils, ça valait bien une place dans un top 10 dédié aux « mother ». Au point d’avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame. - Peggy Bundy – « Mariés, deux enfants »
La mère indigne. Mariée à Al, un génial vendeur de chaussures qui la surnomme amicalement « Ma grosse tanche » ou « Mon cher petit bubon ». C’est la mère qui refuse de vieillir, qui se voudrait MILF mais dont le physique ne suit pas, et qui a pour principe, voire dogme, de ne pas participer aux tâches ménagères, ni à l’éducation de ses enfants ou de très loin en préférant acheter tout ce qui s’achète. Une mère parfaite pour une bonne série à la télé. Une mère parfaite pour une bonne thérapie dans la vraie vie. - Clair Huxtable – « Cosby Show »
La mère « classique » de la série américaine familiale dans les années 80: active (avocate) mais si proche de sa famille et de son homme, drôle, attentionnée… Si ce n’est que la famille en question est afro-américaine et que Bill Cosby a donc ouvert une voie pour qu’une famille noire puisse être mise sur le devant de la scène pour le grand public américain pendant 8 saisons. - Caroline Ingalls – « La petite maison dans la prairie »
La mère attentionnée par excellence. Douce, souriante, calme… limite chiante. Dévouée à une fille qui se viande à chaque épisode, une autre aveugle et un mari qui passe 32 saisons à couper du mois. On aurait juste rêvé d’un épisode où la jolie Caroline aurait pété les plombs, jeté sa robe rapiécée à 2 balles et aurait tout envoyé balader - (Bonus) La mère inconnue – « How I met your mother »
On ne l’a encore jamais vu, mais ça ne saurait tarder vu que la série se rapproche de la fin. Le bon Ted (un brin ennuyeux tout de même) part à sa recherche pendant 8 saisons, elle, « la future maman – femme idéale ». Une série entière dédiée à la quête de la mère idéale ne pouvait pas ne pas figurer dans un tel top. Pas au point de dire que les meilleures séries sur les mamans sont celles où on ne les voit pas. Mais presque.
Et aussi, Lois, la mère de famille tyrannique / totalement hystérique (Malcom)… Vous en voyez d’autres des mum célèbres ?
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